FFDSB/ février 26, 2022/ Actualités, En page d'accueil, Nationale/ 0 comments

Volontaire, anonyme et gratuit, ce don est sans risque pour l’enfant. Comme le don de sang total, le sang issu du cordon ombilical et du placenta est prélevé pour le bénéfice d’autrui. Il contient les cellules souches hématopoïétiques de l’enfant, et donc ses caractéristiques génétiques.

L’obstétricien, ou la sage-femme, informe la femme enceinte de l’existence de ce don à partir du second trimestre de la grossesse, Il ou elle lui posera alors des questions concernant ses antécédents médicaux et familiaux. Ensuite, la femme enceinte devra compléter un formulaire de consentement, et cela impérativement avant son accouchement. 

Le prélèvement a lieu dans les minutes qui suivent l’accouchement. Il s’agit du moment où le cordon ombilical vient d’être coupé, et où le placenta est encore dans l’utérus. Ce prélèvement est indolore, et sans risque pour la mère ou l’enfant. En effet, il ne change en rien les gestes médicaux de l’accouchement. Le prélèvement n’a d’ailleurs pas lieu si les sages-femmes doivent porter leur attention sur des gestes médicaux prioritaires après la naissance.

La loi de bioéthique encadre le don de sang de cordon qui est donc anonyme, gratuit et librement consenti. La conservation du sang de cordon de l’enfant à naître pour son propre usage n’est pas autorisée. Il s’agit d’un geste altruiste simple, sans risque pour la mère ou l’enfant. Si un frère ou une sœur du nouveau-né est atteint€ d’une maladie nécessitant une greffe de cellules souches hématopoïétiques, le médecin responsable de sa prise en charge pourra en revanche demander le recueil et la conservation du sang de cordon. Ce sang de cordon sera alors réservé pour cet usage familial strict.

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