
Covid-19, vaccin, pass sanitaire et don de sang
Non, les lieux de don n’étant pas des lieux de loisirs, de culture, ou rassemblant des personnes fragiles.
Il n’y a pas besoin de passer un test anti-Covid pour donner son sang. Le SARS-CoV-2 est un virus respiratoire, qui se transmet par les voies respiratoires et non par le sang, selon l’état actuel des connaissances scientifiques. Le sang n’est donc pas testé par l’EFS pour détecter la présence du virus, puisqu’il n’y a pas de virémie (présence du virus dans le sang) sauf pour des cas présentant des symptômes sévères.
Vous pouvez donner votre sang en ayant vacciné comme en n’ayant pas été vacciné.
Tout à fait. Il n’y a pas de délai à respecter entre l’injection et le don de sang. Les vaccins anti-Covid utilisés en France ne constituent aucun risque pour les receveurs de produits sanguins. C’est également le cas des vaccins contre la grippe et le tétanos.
Oui, il faut en revanche attendre 14 jours après la disparition des symptômes pour donner son sang.
Sauf si vous disposez d’un test PCR ou antigénique ou autotest négatif, il vous faut attendre 14 jours pour pouvoir donner votre sang après le dernier contact .

Face aux idées reçues, la vérité sur le don de sang
45 minutes suffisent pour le don de sang total. Maximum 4 fois par an pour les femmes, 6 fois par an pour les hommes : avec un calendrier sous les yeux, ça se trouve !
Les professionnels chargés de faire la piqûre ont été spécifiquement formé à cela, certains pratiquent toute la journée : la prise de sang se passera dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit pour la douleur, l’aiguille, ou la piqûre, donner son sang est le meilleur moyen de surmonter sa peur. C’est d’ailleurs une excellente étape si l’on angoisse une prise de sang à venir.
Non : un bon petit déjeuner, ou autre repas, de préférence pas trop gras ou alcoolisé, c’est l’idéal avant de donner son sang.
Malheureusement, la durée de vie des produits prélevés est limitée, et il n’existe pas encore d’alternative au don de sang. Par ailleurs, moins de la moitié de la population peut donner son sang. Il faut donc toujours et encore trouver de nouveaux donneurs ! Surtout de groupe O- pour le don de sang total, et AB pour le don de plasma.
Il n’y a aucun risque pour le donneur : le matériel est stérile, à usage unique, et manipulé par des professionnels de santé expérimentés. Le risque pour le receveur est réduit au maximum par un entretien pré-don rigoureux, les tests des échantillons en laboratoire, et les traitements chimiques de détection des pathogènes (virus / bactéries) pour le plasma et les plaquettes.
Un bon repas avant le don, ainsi qu’une hydratation avant et après suffisent à assurer le confort du donneur. Il suffit d’être en bonne santé, et d’éviter les efforts physiques violents dans la journée. A noter qu’après un don de sang, l’équipe médicale s’assure de votre récupération pendant un temps de repos de 20 min, durant lequel une collation vous est offerte.
Les lieux de collectes fixes sont complétés par des collectes mobiles régulières. Si vous souhaitez bénéficier d’un nouveau lieu de collecte près de chez vous, contactez l’association de don de sang la plus proche pour en discuter, et si le cœur vous en dit, participez à leurs efforts !
Vous pouvez tout à fait donner votre sang. Il est recommandé de ne pas prévoir de don de sang à moins d’un 1 mois avant une compétition, et d’attendre 3 à 7 jours après un don pour reprendre une forte activité physique.

Vos questions sur le don du sang
Que vous soyez ou non donneur de sang, les services de soins prendront en charge les frais des produits sanguins qui vous seront distribués.
Le prix est fixé par arrêté ministériel et correspond uniquement aux frais de matériel et de personnel pour le prélèvement, la préparation, la conservation et le conditionnement des produits.
Par contre, par mesure de précaution, les transfusés ne peuvent plus donner leur sang. Si vous êtes transfusés et que vous n’avez jamais donné votre sang, vous vous sentirez toujours redevables d’une dette envers la société pour ne pas avoir donné votre sang auparavant.
Tant que votre santé le permet, n’hésitez pas à donner votre sang.
Suivant l’opération, le chirurgien pourrait vous proposer d’effectuer des prélèvements autologues de sang au maximum 42 jours avant (durée maximum de conservation des globules rouges).
Le nombre de prélèvement dépendra de l’opération, de votre récupération physique entre les prélèvements, et de votre état de santé. Chaque produit sanguin sera identifié par votre nom.
Par contre ce n’est pas réellement un don puisque vous acceptez ce prélèvement pour vous-même. En l’occurrence les prélèvements non utilisés ne pourront pas être distribués à un autre receveur.
En France, le don de sang est un acte volontaire, bénévole et anonyme.
La France a été le 2e importateur de viande issue du Royaume-Uni durant la crise de la vache folle (maladie de Creutzfeldt Jakob). Sur proposition de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), le gouvernement a décidé, fin 2000, d’exclure du don toutes personnes ayant séjourné un an dans les Iles Britanniques entre 1980 et 1996, en un ou plusieurs séjours.
Cette mesure concerne 0,7% des donneurs.
Même si cela n’a pas été scientifiquement prouvé, la crainte est que le prion soit susceptible d’être transmis par les globules blancs.
Aujourd’hui tous les produits sanguins sont déleucocytés et les médicaments dérivés du sang élaborés par le LFB sont nanofiltrés afin de limiter le risque de transmission.
Les raisons sont surtout médicales car les traitements évoluent. Chez les sujets déficients en facteurs de coagulation ou en immunoglobulines ces médicaments étaient prescrits de façon ponctuelle en cas d’urgence : hémorragies ou infections sévères. Aujourd’hui ils sont utilisés en permanence soit à titre préventif, c’est le traitement prophylactique, soit pour atténuer la gravité et la fréquence des états aigus.
De nouvelles indications sont apparues récemment en particulier l’injection d’immunoglobulines permettant d’améliorer des maladies très invalidantes. D’autre part, grâce à ces médicaments, l’espérance de vie s’allonge, la communauté des personnes nécessitant ces traitements s’élargit, elles sont de plus en plus nombreuses à en bénéficier.
En conclusion le demande de ces médicaments ne peut qu’augmenter et il faudra de plus en plus de plasma pour les fabriquer.
Recommandation importante avant un don de plasma
Il faut éviter au maximum toute nourriture à base de corps gras avant le don en aphérèse.
Les corps gras se retrouvent dans le plasma dans les heures suivant leur absorption et lui donnent un aspect laiteux impropre au fractionnement.
Les nouveaux statuts fédéraux permettent aux militants pour le don de sang bénévole dont vous faites parties, d’adhérer à une association locale. Avec les autres membres de l’Amicale :
- vous participerez au recrutement et à la fidélisation des donneurs,
- vous informerez sur le bienfondé du don du sang et développerez la culture du don de sang
- vous ferez connaître les valeurs éthiques du don et défendrez le bénévolat du don.
- vous collaborerez à l’organisation des collectes.
Consultez notre carte pour trouver l’Amicale la plus proche de vous.
Vous recevrez votre carte après votre deuxième don.
Le sang est un composant très complexe. Tout le monde connaît les groupes A, B, AB ou O et son rhésus qui peut être positif ou négatif. En réalité il existe 23 autres groupes dont ceux que vous mentionnez, pour un total de 353 groupes et sous-groupes différents.
Une personne qui est régulièrement transfusée, reçoit en réalité un corps étranger. Afin qu’elle ne développe qu’un minimum d’anti-corps, le transfuseur devra s’assurer que les produits sanguins qui lui seront délivrés soient le plus compatibles possible.
Le médecin ne pourra malheureusement pas vous accueillir au don du sang si vous ne signez pas. Il serait alors en irrégularité avec la loi française.
C’est un cas exceptionnel. Si une contre-indication médicale est relevée durant l’entretien pré-don, ou si le sang du donneur a certains antigènes rendant son sang spécial, le donneur peut se voir proposer que son sang serve à un usage non thérapeutique. Il sera ainsi utilisé en réactif pour des analyses, pour la recherche ou de la formation. Le don est effectué dans les mêmes conditions qu’un don thérapeutique, si ce n’est que le donneur reçoit l’information nécessaire à ce type de don, signe un accord pour que son don soit redirigé, et que parfois, une quantité légèrement supérieure peut être prélevée – sans aucun risque bien sûr pour le donneur.
