Une contre-indication est une mesure basée sur des critères médicaux et/ou épidémiologiques. Elle permet d’assurer la sécurité des donneurs et receveurs, ainsi que la qualité des produits sanguins qui seront délivrés aux patients. La France transpose par arrêté ministériel les contre-indications définies par directive européenne.
Une contre-indication est le plus souvent temporaire : après un certain délai, un volontaire au don de sang « ajourné » peut se présenter à nouveau pour procéder au don. Cela étant, respecter le délai imposé est crucial. Car aussi performantes que soient les tests biologiques, chaque technique de dépistage d’un virus présente une « fenêtre silencieuse ». Il s’agit d’une période de temps juste après la contamination durant laquelle le virus est déjà présent dans le sang (qui est donc contaminant), mais indétectable. Faire un don pendant cette période contaminerait les receveurs : mieux vaut rester prudent… et donc patient !
Il peut être frustrant de se présenter à une collecte de sang mais de devoir repartir sans avoir donné. Cela étant, il est dans l’intérêt général d’avoir des conditions de don définies et respectées. Dans le cas contraire, le donneur risque une mauvaise tolérance du prélèvement, tandis que le receveur risque la contamination.
Bonjour’ , comment savoir si l’on peut être à nouveau donneur , après avoir été ajourné pour un taux de ferritine elevé?
Cordialement
Bonjour,
Après un ajournement, l’EFS envoie un courrier indiquant la raison de l’ajournement et le délai à attendre pour pouvoir donner son sang.
Vous pouvez consulter votre médecin traitant pour connaître votre taux de ferritine, et discuter avec lui de l’option de donner votre sang pour faire baisser ce taux.
Cordialement,
L’équipe de la FFDSB