Découvrez le nouveau président de la Commission Communication, élu lors du congrès national à Albi en mai 2022.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Âgé de 61 ans, aujourd’hui à la retraite après 42 ans dans le domaine de la logistique, je suis marié et père de 3 enfants, dont 2 sont membres de l’association que je préside à Villers-Cotterêts dans l’Aisne, et grand-père de 4 petits-enfants.
En plus d’être vice-président fédéral en charge de la Commission Communication, je suis administrateur fédéral de la région Picardie et président de l’Union Départementale de l’Aisne.
Élu dans ma commune, je siège à la commission fêtes et cérémonies, à la commission sports, et suis administrateur au CCAS.
Pourquoi as-tu souhaité devenir bénévole ?
Je suis issu d’une famille très active dans le monde associatif. Depuis l’âge de 5 ans, mes parents, formateurs à la Croix-Rouge Française, m’emmenaient tous les week-ends avec eux sur les postes de secours. J’ai eu également en exemple, un oncle, transplanté rénal, qui était président des insuffisants rénaux de Picardie et président départemental de l’association des paralysés de France de l’Aisne. Les week-ends, il m’arrivait régulièrement de conduire le minibus offert par le Conseil Général (à l’époque), afin d’emmener des personnes en fauteuils pour leur faire découvrir autre chose que leur quotidien et des membres de ma famille, oncles, tantes, neveux, cousins, cousines accompagnent tous les ans des malades à Lourdes pendant une semaine.
Il était donc important pour moi de faire perdurer cette tradition familiale qu’est le bénévolat, mais également les valeurs que mes parents m’ont enseignées et inculquées.
Pourquoi as-tu choisi de t’investir plus particulièrement dans le don de sang ?
Il fallait faire un choix entre la Croix-Rouge Française, l’Association des Paralysés de France et les pompiers qui m’avaient sollicité. Le jour de mes 18 ans, je me suis rendu au centre hospitalier, à 25 km de la maison, où j’ai pu donner mon sang pour la première fois. C’est en discutant avec « la piqueuse », comme nous appelions la préleveuse à l’époque, que j’ai pris ma décision de militer en faveur du don de sang. Par la suite, j’ai été invité à l’Assemblée Générale de l’association de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, pour une remise de diplômes. Le président, qui cherchait des bénévoles, m’a demandé si je souhaitais m’investir au sein de l’association. C’est alors que j’ai candidaté. D’abord administrateur, j’ai rapidement été élu secrétaire et je suis ensuite devenu président de l’association. C’est ainsi qu’a débuté ma « carrière » dans le don de sang.
Mon engagement est porté par les acteurs de cette chaîne de solidarité qui se battent pour que le don de sang reste un don non rémunéré et s’inscrive dans les valeurs éthiques de notre pays. C’est également pour moi une façon de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont œuvré avant nous, à la Fédération et sur le terrain, pour que le modèle transfusionnel français reste un modèle connu et reconnu.
Quelle est ta feuille de route pour la Commission Communication ?
Le projet associatif qui sera soumis à l’Assemblée Générale du 24 juin 2023 définit un plan stratégique de communication de la Fédération qui porte sur les points suivants :
- Formation avec la préparation d’un catalogue de formations destiné aux associations. Des formations décentralisées permettront de former des animateurs qui déploieront leurs connaissances au niveau local.
- Communication par l’objet et le visuel.
- Communication numérique avec les réseaux sociaux et le site Internet
- Communication écrite avec de nouveaux supports comme la plaquette de présentation de la Fédération qui dégagera l’essentiel de l’activité et la restituera de façon synthétique et attrayante à son public cible.
Quelles sont tes « autres vies » en dehors du don de sang ?
Lorsque j’étais étudiant, j’ai accompagné des enfants en colonies d’été et en vacances à la montagne en tant qu’animateur de ski. J’ai également été artificier de divertissement pendant presque 30 ans. A cette occasion, j’ai participé, entre autres, aux 60ème et 65ème anniversaires de la Libération à Colleville-sur-Mer en Normandie. Lors du dernier anniversaire, ce sont 25 feux qui ont été tirés par 100 artificiers en simultané sur 80 km de côtes.
Depuis janvier 1996, je suis animateur de randonnées et emmène un groupe de randonneurs en forêt une fois par semaine, ce qui représente une distance d’environ 800 à 1 000 km par an. Je suis également attiré par la mer et les sports nautiques et j’aime randonner sur les longues plages de la Baie de Somme où j’ai un pied à terre. L’été, avec l’animateur sportif de l’Office de Tourisme, je participe en tant que bénévole aux animations sportives de la station.
Impliqué dans le Téléthon, je collecte avec trois autres personnes, des revues, papiers, journaux, destinés à la poubelle. Environ 40 tonnes sont ainsi revendues à une usine de recyclage chaque année et rapportent autour de 8 000 euros pour l’AFM et la recherche médicale.
Motard depuis près de 10 ans, je profite de chaque occasion pour sortir la moto, soit pour aller aux réunions des associations de donneurs de sang, soit pour aller en Baie de Somme, soit pour découvrir les régions françaises.
En décembre, je revêts le costume rouge, pour le bonheur des petits et des grands, avec en point d’orgue l’arbre de Noël du Chef d’État Major de l’Armée de Terre, au sein des Invalides à Paris.