Le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) est un établissement public. Il fabrique les médicaments dérivés du sang à partir du plasma notamment collecté par l’EFS.
Création du LFB
Jusqu’en 1993, certains centres de transfusion fabriquaient les produits et dérivés plasmatiques. En application de la directive européenne, ces produits sont désormais considérés comme des médicaments et l’activité de fractionnement du plasma relève du statut pharmaceutique.
La loi du 4 janvier 1993 a prévu de confier cette activité à un organisme unique, le LFB. Le législateur a confié au LFB l’exclusivité du fractionnement du plasma issu du don bénévole, qui doit donner la priorité aux besoins nationaux. Le statut de médicament de ces produits est toutefois ouvert à la concurrence lors des appels d’offres des pharmacies hospitalières.
La création du LFB, groupement d’intérêt public, en charge des opérations de fractionnement du plasma et de la distribution des produits, interviendra par arrêté du 19 mai 1994.
Ultérieurement, par ordonnance du 28 juillet 2005, le LFB quittera le statut de GIP. Elle deviendra ainsi une Société Anonyme à capitaux majoritairement détenus par l’État à partir de juillet 2006. Elle comportera deux filiales : LFB Biomédicaments et LFB Biotechnologies.
Évolution du Statut du LFB
Fin 2019, le nouveau PDG du LFB, Denis Deval, a redéfini la politique du LFB vers les métiers stratégiques. L’objectif est d’avoir une maison-mère qui assure l’intégralité des missions. De ce fait la SA LFB Biomédicament prendrait le statut de Société anonyme par actions simplifiée (SAS). Cela lui permet un fonctionnement allégé et des réunions moins fréquentes du Conseil d’Administration.
Gamme de médicaments du LFB
Il a pour mission de réaliser une gamme de trois groupes de médicaments dérivés du sang (MDS) :
- Facteurs de coagulation
- Anesthésie-réanimation
- Immunologie