FFDSB/ septembre 26, 2020/ Actualités, En page d'accueil, Nationale/ 0 comments

La suppression du plastique à usage unique va représenter un réel problème pour les établissements de santé.

Il n’existe en effet pour l’instant aucune alternative présentant les mêmes garanties de sécurité sanitaire et un prix équivalent pour un grand nombre de ces dispositifs médicaux utilisés au quotidien. Les bio plastiques eux-mêmes ne répondent pas à l’objectif gouvernemental de sortie du plastique à usage unique.

Avant 1952, le sang était prélevé et conservé dans des flacons en verre qui étaient stérilisés entre chaque usage. A partir de 1952, les poches de sang en plastique ont commencé à remplacer les flacons. Mais cette technologie, révolutionnaire pour l’époque, a mis plus de 20 ans à se généraliser. Aujourd’hui incontournable, on ne pourrait imaginer la transfusion sanguine sans elle. En effet, poches de sang, seringues, tubulures… Tous ces dispositifs médicaux s’appuient sur cette matière. Et sont eux-mêmes conditionnés dans des emballages en plastique.

Chaque année, 200 000 tonnes de déchets médicaux infectieux sont produites dans l’Hexagone. Traités dans des filières dédiées, ils ne sont pas recyclés, mais incinérés à très haute température (plus de 800 °C) pour éviter tout risque sanitaire.

Les professionnels réfléchissent toutefois à des solutions pour diminuer le suremballage en plastique des dispositifs médicaux et pour développer un conditionnement plus vertueux pour l’environnement.

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