Arnaud Zegierman, sociologue et cofondateur de Viavoice, revient, dans une tribune publiée sur Slate.fr, sur les études récentes menées par l’Observatoire des donneurs de sang commandité par l’EFS.
En analysant en parallèle un échantillon témoin et un échantillon de donneurs de sang, il en ressort que les personnes qui donnent leur sang se déclarent « plus heureuses (96% contre 66% pour la population globale), plus chanceuses (40 points d’écart entre les donneurs et l’échantillon témoin) et moins méfiantes (27 points d’écart) » que le reste de la population. Ces différents indicateurs prouvent que les donneurs de sang ne sont pas recroquevillés, mais plutôt dans un état de conscience aiguë de ce qui les entoure et des problèmes qui existent. Enfin, les donneurs se sentent plus « privilégiés et engagés » dans la société que la moyenne nationale.