Résultat d’une transfusion de sang non compatible au cours de laquelle les anticorps du receveur se combinent avec les antigènes des globules rouges du sang du donneur et arrivent à former des agglomérats obstruant les vaisseaux de petits diamètres.
Éléments de base constituant les protéines.
Constitue la molécule support de l’information génétique héréditaire.
Du nom savant Alamine AminoTransférase. C’est une transaminase c’est-à-dire une enzyme présente dans les tissus des cellules du foie, du muscle cardiaque, des reins, des muscles… dont l’augmentation du taux signifie une lésion cellulaire. Depuis 2004, le dosage des ALATs n’est plus effectué sur les dons de sang suite à la mise en place des nouveaux tests sérologiques. Elle permettra d’éviter 2,5 % des rejets qui n’étaient plus justifiés.
Principale protéine contenue dans le plasma. Synthétisée par le foie, elle permet de faire passer l’eau du sang vers les cellules et de maintenir la pression entre elles. Elle est aussi considérée comme la principale protéine de transport dans le sang et participe au transport de plusieurs substances qui seraient éliminées dans les reins. On la transfuse en cas d’insuffisance hépatique, ou pour augmenter le volume sanguin du fait de sa capacité à attirer l’eau du corps dans les vaisseaux sanguins.
Accord donné à un titulaire des droits d’exploitation d’un médicament fabriqué industriellement pour qu’il puisse le commercialiser. Lorsqu’un laboratoire pharmaceutique désire mettre en vente un produit de santé — médicament, produit d’analyse, etc., il doit présenter un dossier auprès de l’autorité compétente concernée. L’AMM est délivrée soit par les autorités nationales compétentes (telles que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour les médicaments à usage humain ou l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour ceux à usage vétérinaire, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) pour la Belgique, Swissmedic pour la Suisse) en cas de procédure nationale ou de reconnaissance mutuelle, soit par l’Agence européenne des médicaments (EMA) en cas de procédure centralisée (médicaments à usage humain et aussi à usage vétérinaire). Aux États-Unis, les demandes sont à formuler auprès de la Food and Drug Administration (FDA).
Pour chaque indication, on évaluera son efficacité thérapeutique mise en regard du médicament et de la maladie. Ceci est généralement désigné par « rapport bénéfice/risque ».Cause importante de fatigue dont l’origine est une insuffisance quantitative ou qualitative des globules rouges. Elle se traduit par la pâleur, l’essoufflement, l’hypotension artérielle et l’accélération du pouls voire le malaise. Si les causes en sont multiples, les plus courantes sont la production insuffisante de globules rouges ou une hémorragie. La plus courante est l’anémie ferriprive liée à une carence en fer fixé sur l’hémoglobine.
Destruction prématurée des globules rouges conduisant à une anémie.
Ce terme regroupe toutes les maladies des vaisseaux sanguins ou des vaisseaux lymphatiques. On retiendra les angiopathies artérielles : athérosclérose, artériopathies, micro-angiopathie diabétique, les angiopathies veineuses comprenant les phlébites, les varices et les angiopathies lymphatiques tels l’œdème d’un membre ou l’éléphantiasis.
Dépourvu de noyau.
Pathologie de la moelle osseuse qui se traduit par une moindre production de cellules sanguines consécutive à un processus pathologique (cancer par exemple) ou à un processus induit par des médicaments ou produits chimiques ou irradiation. Les conséquences peuvent être une anémie, une leucopénie ou une thrombopénie.
Technique de prélèvement de certains composants du sang par circulation extracorporelle et passage dans un séparateur de cellules.
Facteur capable d’engendrer une lésion ou de causer une maladie.
Établissement public français qui a pour mission principale d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et produits de santé destinés à l’être humain.
Protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique.
Substance que le système immunologique d’un individu reconnaît comme étrangère, et qui provoque une réponse par la production d’anticorps.
Relatif aux substances provoquant la formation d’anticorps.
Se dit d’une substance organique comme le sang ou une greffe lorsque le donneur et le receveur sont le même individu.
Famille de virus à ARN regroupant les flavivirus, les togavidae comprenant le chikungunya entre autres.
Encore appelés “granulocytes basophiles” ou “polynucléaires basophiles”, les basophiles sont des globules blancs activant les réactions inflammatoires et intervenant dans les réactions allergiques.
Peur irrationnelle de certaines procédures médicales incluant des aiguilles.
Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine, donne la concentration massique moyenne d’hémoglobine contenue dans un certain volume de globules rouges.
Elles ne sont capables de fournir qu’une sorte de cellules différenciées.
Elles sont capables d’engendrer tous les tissus de l’organisme (près de 200 types de cellules).
Elles sont les seules aptes à engendrer un être humain. Elles forment l’embryon dans les quatre premiers jours de son développement.
Obtenu par centrifugation à partir d’un don de sang total. Il est déleucocyté (c’est-à-dire débarrassé des leucocytes ou globules blancs par filtration) et se conserve jusqu’à 42 jours. Le CGR contient au moins 40 g d’hémoglobine pour 250 ml (unité adulte).
Virus de la famille des herpès, qui comprend notamment les virus responsables de l’herpès cutané, de l’herpès génital, de la varicelle et du zona). Présent chez près de 50 % de la population des pays développés, il est souvent latent et ne cause aucun symptôme.
Concentrés de protéines du plasma, appliqués sur les tissus pendant l’opération, ils forment une nappe adhésive comparable à de la colle.
Complication de la drépanocytose caractérisée par une obstruction locale de la circulation sanguine due à l’agrégation de globules rouges dans les capillaires.
Cellule produite par la moelle osseuse, lors du processus de l’hématopoïèse, qui engagée dans la voie de différenciation pourra donner une des trois cellules sanguines matures : globules rouges, globules blancs ou plaquettes.
Cellule souche hématopoïétique produite par la moelle osseuse dopée à la suite d’un traitement par un activateur de mobilisation pendant 3 à 4 jours, puis prélevée par cytaphérèse en vue d’un don de greffon à un malade.
Établissement de transfusion sanguine placé sous l’autorité du ministre des Armées. Il a pour mission de collecter le sang et ses composants et de préparer, conserver, distribuer et délivrer, aux hôpitaux des armées et les autres structures de soins relevant de l’autorité ou de la tutelle du ministre de la Défense, les produits sanguins labiles qui leur sont nécessaires.
Consiste à extraire de manière sélective certaines cellules du sang, globules rouges, globules blancs ou plaquettes. Pour l’extraction du plasma dans le sang, on parlera de plasmaphérèse.
Technique consistant à soustraire les leucocytes ou globules blancs dans les produits sanguins à destination de transfusion afin de réduire le risque de transmission d’affections bactériennes.
Virus du genre flavivirus, transmis par la piqûre d’un moustique du genre Aedes. Il n’y a pas de transmission directe de personne à personne.
Nom du sucre assimilé par le métabolisme des êtres vivants. Le synonyme est glucose.
Ce dépistage consiste à rechercher l’acide nucléique des virus. Cette technique permet de détecter des infections très récentes, avant même que les anticorps ne soient détectables par les tests sérologiques pratiqués sur les échantillons de sang.
Gaz carbonique.
Maladie génétique de l’hémoglobine la plus répandue dans le monde qui se traduit par une rigidité et une déformation des globules rouges qui se présentent sous forme de faucilles, d’où son nom d’anémie falciforme. L’obstruction des capillaires surtout à l’intérieur des os entrainent des douleurs importantes appelées crises vaso-occlusives. Cette maladie qui touche en 2018 plus de 5 millions de personnes est surtout présente en Afrique Noire, en Inde, Antilles et dans les capitales européennes (immigration) ; en France, on dénombre 300 naissances annuelles d’enfants drépanocytaires. Les traitements préventifs consistent en une bonne hydratation alcaline orale, antibiothérapie, supplémentation en vitamine B9, transfusion sanguine en cas d’infection profonde, traitements morphiniques ou opiacés. Le traitement curatif s’avère être la greffe de moelle osseuse dans les cas extrêmes.
Concerne le plus souvent les globules rouges (échange érythrocytaire). C’est un acte d’aphérèse thérapeutique permettant de prélever par aphérèse les globules rouges du patient et de les remplacer par des globules rouges de donneurs.
Consiste à soustraire du plasma chez un patient et à le remplacer par un soluté de substitution du plasma sain issu de donneurs de sang ou un médicament dérivé du sang.
Établissement public chargé de collecter, préparer, qualifier et distribuer les produits sanguins labiles (sang, plasma, plaquettes) en France, en vue de leur transfusion.
Globule blanc impliqué plus particulièrement dans les phénomènes d’allergie et de parasitisme. Encore appelé granulocyte éosinophile ou polynucléaire éosinophile.
Protéines cellulaires qui jouent le rôle de catalyseur en accélérant le bon déroulement d’une réaction biochimique comme la captation du CO2 produit par les cellules en le transformant en carbonate afin qu’il soit libéré dans les poumons sous forme de CO2 à nouveau.
Cellule de la moelle osseuse qui deviendra par maturation un globule rouge.
Analyse pratiquée en laboratoire sur un échantillon de fluide à examiner afin de déterminer la quantification d’une ou plusieurs valeurs biologiques : énumération globulaire, identification du groupe sanguin, recherche d’une infection spécifique …).
Investigation médicale qui permet de visualiser l’intérieur d’un organe creux (bronches, estomac, colon, vessie…).
Analyse pratiquée en laboratoire sur le sérum issu du sang prélevé afin d’étudier les particularités immunologiques, de rechercher les anticorps marqueurs de la présence d’un microbe…
L’érythropoïétine ou EPO pour les globules rouges, le G-CFS et le M-CSF pour les globules blancs. Indispensables à l’hématopoïèse qu’ils contrôlent, ils sont spécifiques de chaque lignée cellulaire.
Espace de temps après la contamination, durant laquelle un virus, même s’il est présent dans le sang, peut ne pas être détecté par les analyses.
Processus complexe de dissolution des caillots sanguins (constitués de fibrine) par la plasmine. Ce processus clôture la coagulation sanguine afin de reperméabiliser les vaisseaux sanguins réparés et sert à empêcher la formation de thromboses.
Famille de virus comprenant entre autres la dengue, la fièvre jaune, le virus du Nil occidental, le Zika… se transmettant par la piqure des moustiques du genre Aedes.
Signifie séparer, purifier et concentrer les protéines qu’il contient afin de produire des médicaments.
Types de globules blancs ou polynucléaires qui contiennent des granulations et un noyau à plusieurs lobes.
Le patient est son propre donneur après un traitement intensif.
Les greffons de cellules souches hématopoïétiques sont prélevés chez un donneur compatible.
Ensemble des procédures de surveillance organisées depuis la collecte du sang et de ses composants jusqu’au suivi des receveurs, en vue de recueillir et d’évaluer les informations sur les effets inattendus ou indésirables résultant de l’utilisation thérapeutique des produits sanguins labiles et d’en prévenir l’apparition, ainsi que les informations sur les incidents graves ou inattendus survenus chez les donneurs. L’hémovigilance comprend également le suivi épidémiologique des donneurs.
Peur du sang. Des cas sévères de cette phobie peuvent impliquer ce que les autres peurs n’impliquent communément pas, comme le malaise vagal. La peur des aiguilles s’appelle la bélénophobie.
Ou normocyte ou érythrocyte : termes scientifiques du globule rouge. Élément figuré du sang produit par la moelle osseuse dont la fonction principale sera de transporter les gaz respiratoires oxygène et gaz carbonique. En forme de disque biconcave et anucléé (sans noyau), l’hématie doit sa couleur rouge à l’hémoglobine qu’il contient. Un nombre inférieur à la norme de 4,0 à 5,3 millions par mm3 orientera le diagnostic vers une anémie ; un nombre nettement supérieur conduira le médecin à rechercher une polyglobulie.
Présence anormale de sang dans les urines.
Substance organique administrée comme un produit sanguin où le donneur et le receveur sont deux personnes différentes (ne possède pas naturellement le même gène ou son fragment).
Mesure du volume occupé par les globules rouges exprimé en pourcentage du volume du sang total.
Processus biologique par lequel s’opèrent la formation et le renouvellement des éléments figurés du sang au niveau de la moelle osseuse. La production des globules rouges est l’érythropoïèse, la leucopoïèse concerne la production des globules blancs et la thrombopoïèse la formation des plaquettes sanguines.
Maladie génétique due à une absorption intestinale excessive de fer avec pour conséquence le dépôt de cet élément au niveau de différents organes tels que le foie, le cœur et la peau. On l’appelle également hémochromatose génétique ou hémochromatose héréditaire.
Analyse qualitative (numération) et quantitative (formule) des éléments figurés du sang.
Métalloprotéine contenue dans le globule rouge, naissant lors de l’hématopoïèse et contenant le fer sur lequel se fixe l’oxygène dans les poumons. Elle est symbolisée par Hb ou Hgb dans les fiches de résultats d’analyse. Dosée en pré-don lors des premiers dons de sang ou après une anémie ou une longue période sans don, elle permet de mesurer la potentialité à transporter l’oxygène aux cellules. Cette mesure est réalisée ensuite sur tous les dons. Les principales maladies sont les thalassémies et la drépanocytose.
Anomalie constitutionnelle de la coagulation sanguine en rapport avec un déficit d’un des facteurs de la coagulation qui sont présents dans le plasma. Ces défauts sont dus à une déficience d’un des facteurs suivants : XI, IX ou VIII, ou à la présence d’anticoagulants contre l’un de ces facteurs. Les manifestations cliniques de la maladie sont proportionnelles au déficit du facteur de la coagulation. La maladie peut être sévère avec manifestations dès la première année de vie, ou légère avec très peu de manifestations.
Ensemble complexe de phénomènes physiologiques qui participent à la prévention et l’arrêt des hémorragies internes ou externes. L’hémostase met en jeu les plaquettes, les différents facteurs de coagulation et le fibrinogène contenu dans le plasma. Divers dysfonctionnements du processus conduisent à une hémostase déficiente : thrombopénie ou insuffisance de plaquettes, hémophilie A ou B due au manque respectivement du facteur de coagulation VIII ou IX, maladies hépatiques, maladies auto-immunes… Une hyper coagulation peut être consécutive à une augmentation du taux de facteurs de coagulation, à une diminution du taux d’inhibiteur de coagulation conduisant à une thrombose (formation d’un caillot de sang).
Taux d’albumine anormalement bas dans le sang.
Un arrêt de croissance ou développement insuffisant d’un organe ou d’un tissu.
Expérimentations et manipulations effectuées en laboratoire, par opposition à « in vivo » qui est dans le corps d’un être vivant.
Capacité d’une substance ou molécule à induire une réaction immunitaire, c’est-à-dire à provoquer la formation d’anticorps spécifique en cas de présence d’un élément reconnu comme étranger par l’organisme.
Capacité d’une molécule à pouvoir induire une réaction immunitaire spécifique telle l’antigène.
Science consacrée à l’étude des propriétés antigéniques du sang, des réactions immunologiques correspondantes, et des pathologies qui y sont associées.
Discipline qui étudie les mécanismes de défense de notre organisme contre les pathogènes (bactéries, virus, parasites) et qui nous permet de maintenir notre intégrité vis-à-vis de greffes et de transplantations. On parle d’immunologie innée qui détruit le pathogène de suite et l’immunologie adaptative qui met en mémoire la carte d’identité du pathogène afin d’être plus réactive en cas de récidive (effet vaccin).
Anomalie de production des cellules sanguines par la moelle osseuse. On parle d’aplasie médullaire en cas d’insuffisance quantitative et de myélodysplasie en cas d’insuffisance qualitative.
Caractéristique d’une substance à durée de vie limitée. Les globules rouges, les plaquettes, le plasma thérapeutique sont des produits sanguins labiles.
Type de cancer et de leucémie provoquée par la multiplication de lymphocytes défaillants dans la moelle osseuse.
Élément figuré du sang produit par la moelle osseuse dont le rôle principal est d’intervenir dans le système de défense contre les infections de toute sorte. Présent dans le sang, les tissus conjonctifs (adipeux, le derme de la peau, le collagène…) les organes comme la rate ou les ganglions, le leucocyte et nucléé (possède un noyau qui contient l’ADN des cellules). Leur nombre se situe entre 4 et 10 000 par mm3, mais il faudra connaître le taux des différents leucocytes pour interpréter le résultat.
Diminution anormale de la production de globules blancs par la moelle osseuse dont l’origine peut-être la prise de certains médicaments utilisés en chimiothérapie, une origine infectieuse ou être due à une irradiation.
Laboratoire français, dont l’activité est essentiellement tournée vers le fractionnement des protéines plasmatiques issues du plasma sanguin humain. Il dispose de l’exclusivité du fractionnement du plasma issu des dons de sang bénévoles, collectés sur le territoire français par l’EFS. C’est un acteur mondial du fractionnement plasmatique et de la fabrication de protéines thérapeutiques. Il extrait du plasma une gamme de médicaments, sur prescription hospitalière, qui sont indiqués dans domaines de l’immunologie, des soins intensifs et de l’hémostase. Le LFB fait partie des dix premiers groupes pharmaceutiques sur le marché hospitalier en France.
Liquide biologique blanchâtre circulant dans le système lymphatique de composition voisine de celle du plasma mais qui contient des lymphocytes et macrophages qui lui permettent de participer aux défenses immunitaires. Le corps humain en possède 6 à 10 litres, la lymphe baigne les différents organes du corps humain.
Composant des globules blancs. Les lymphocytes sont des leucocytes de petite taille se trouvant principalement dans la lymphe.
Globules blancs qui n’ont pas encore rencontré l’antigène qui les infectera.
Anomalie du sang qui se caractérise par la présence des globules rouges dont la taille est inférieure à la moyenne.
Globules blancs spécialisés dans la destruction de certaines cellules.
Voir Paludisme
Obtenus à partir de plusieurs dons de sang. Le sang est centrifugé pour séparer les plaquettes. Les concentrés de plaquettes sont ensuite déleucocytés, puis mélangés à quatre à cinq autres concentrés de plaquettes provenant de donneurs de sang de même groupe.
Discipline médicale centrée sur la transfusion sanguine, la compatibilité et la préparation des produits sanguins.
Qui concerne ou provient de la moelle.
Affection concernant l’obstruction totale ou partielle des petits vaisseaux sanguins de l’organisme. On retiendra les micro-angiopathies diabétiques et les micro-angiopathies thrombotiques. Les organes les plus couramment concernés sont l’œil, le cerveau, les reins ou les nerfs.
Concerne un ensemble de pathologies où les petits vaisseaux sanguins sont obstrués par de petits agglomérats de plaquettes sanguines rendant la zone concernée douloureuse. On diagnostiquera une baisse de la quantité de plaquettes circulantes, une diminution du nombre de globules rouges par destruction de ceux-ci par les bouchons plaquettaires et une souffrance brutale de ou des organes concernés : rein, cerveau, intestins, cœur.
Un tissu situé au centre des os. Elle produit les différents types de cellules du sang : globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Font partie des globules blancs, responsables de la phagocytose. Ils ingèrent et détruisent les agents pathogènes et petits résidus cellulaires.
Produits cellulaires ou tissulaires modifiés dans le but de suppléer à des fonctions perdues chez le patient, de favoriser des mécanismes de réparation (médecine régénérative) ou de stimuler le système immunitaire contre des virus ou des tumeurs (immunothérapie).
Sécrétions visqueuses et plus ou moins translucides produites chez l’humain par différents organes et muqueuses : appareil respiratoire, système digestif et système reproducteur. Il joue un rôle de lubrification, d’humidification de l’air et de protection en constituant une barrière anti-infectieuse.
Encore appelés granulocytes neutrophiles ou polynucléaires neutrophile. Cellules nucléées anti-infectieuses à durée de vie très courte, qui font partie de la famille des globules blancs.
Voir hématie.
Cellule possédant un ou plusieurs noyaux.
L’érythropoïétine ou EPO pour les globules rouges, le G-CFS et le M-CSF pour les globules blancs. Indispensables à l’hématopoïèse qu’ils contrôlent, ils sont spécifiques de chaque lignée cellulaire.
Ensemble d’infections induites par des parasites.Se dit de cellules capables d’attraper des particules, microbes et de les digérer ou de les capturer, propriétés de certains globules blancs.
Voir Saignée.
Lymphocytes B capables de secréter des anticorps.
Maladie d’origine parasitaire (piqûre par certains moustiques anophèles) se traduisant par de la fièvre et des troubles digestifs, mais qui peut être mortelle.
Élément figuré du sang dont le rôle est de juguler les hémorragies au travers de l’hémostase. Le thrombocyte est anucléé et leur nombre se situe de 150 à 400 000 par mm3. Un taux bas alertera sur un risque d’hémorragie et sera suivi particulièrement en cas de traitement chimiothérapie ; un taux élevé soulignera un risque de thrombose.
Plasma produit par le Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA) sous forme de poudre et conditionné en flacon de verre. Il permet d’assurer un ravitaillement en plasma sous une configuration compatible avec les contraintes opérationnelles. Aussi appelé French Lyophilised Plasma (FLYP).
Enzyme secrétée par le foie qui, dans le processus de fibrinolyse, dissout les caillots constitués lors du traitement de l’hémorragie.
Production anormalement élevée de globules rouges définie par l’augmentation de l’hématocrite.
Propriétés qu’ont tous les individus qui composent l’espèce humaine d’être génétiquement très proches les uns des autres, mais dont la présence d’une grande variabilité dans l’information génétique crée une biodiversité qui rend chaque être humain unique.
Faculté de certaines cellules à se différencier (par opposition aux cellules unipotentes). C’est par exemple une des étapes de maturation des cellules souches hématopoïétiques produites par la moelle osseuse. Les trois stades que nous retiendrons sont : totipotence, quiescence et pluripotence (qui peuvent se différencier en tout type de cellule spécialisée). Les cellules souches embryonnaires produites dans la moelle osseuse donnent par ce processus soit des hématies, des leucocytes ou des thrombocytes.
Force déterminée par une différence de concentration entre deux solutions situées de part et d’autre d’une membrane.
Macromolécule biologique complexe de protéine et de glucose qui possède une fonction anticoagulante avec la protéine S contenues dans le plasma.
Famille regroupant les protéines, les acides aminés et les peptides (formés de plusieurs acides aminés).
Incluant le sang total, les globules rouges, les plaquettes et le plasma thérapeutique.
Forme grave de micro-angiopathie thrombotique caractérisée par une anémie hémolytique, une thrombopénie, une fièvre ou une atteinte rénale. Aussi appelée Syndrome de Moschcowitz.
Caractérise une étape du processus de maturation des cellules où une cellule arrête le mécanisme de multiplication et de différenciation, c’est une phase de repos.
Vitesse de reconstitution dans le corps des volumes de PSL (produits sanguins labiles) prélevés lors du don.
Précurseurs des globules rouges, leur taux est indicateur de l’érythropoïèse.
En français : radio-identification. Méthode utilisée pour stocker et récupérer des données à distance en utilisant des balises métalliques, réagissant aux ondes radio et transmettant des informations à distance.
Sous famille des virus, agent infectieux responsable des leucémies et des cancers chez certains animaux. Le VIH ou Sida appartient à la famille des rétrovirus.
Prélèvement sanguin pratiqué sur un malade afin d’améliorer son état. Elle est notamment préconisée chez les patients présentant une surcharge de fer dans l’organisme (hémochromatose…).
Sang contenu dans le système circulatoire : cœur, artères, veines, d’un volume de 5 litres environ.
Sang présent dans le placenta et dans le cordon ombilical. Il est intéressant d’un point de vue médical car il contient des cellules souches hématopoïétiques, qui ont la capacité de produire l’ensemble des cellules du sang – globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Maladie caractérisée par une production anormale, d’allure cancéreuse, de certains types de cellules sanguines dans la moelle osseuse.
Étape au cours d’une maladie infectieuse où les anticorps développés sont suffisamment nombreux pour être dosés.
Composé du sang obtenu après coagulation du sang dans un récipient. Ce liquide est très voisin du plasma mais cependant il ne contient pas le fibrinogène et autres facteurs de coagulation. Le sérum dit physiologique est notamment administré pour réhydrater une personne en situation d’hyperthermie ou de déshydratation. Le sérum est également utilisé pour préparer du sérum thérapeutique après injection de bactéries pathogène à un animal, sérum antidiphtérique, antitétanique… Il existe d’autres emplois.
Voir PPT – Purpura Thrombotique Thrombocytopénique.
Système qui permet de réguler différentes fonctions automatiques de l’organisme (digestion, respiration, circulation artérielle et veineuse, pression artérielle, sécrétion et excrétion).
Renseigne sur la masse moyenne d’hémoglobine contenue dans le globule rouge. Elle est exprimée en pico gramme.
Étape initiale des cellules souches embryonnaires, qui par le processus de maturation, va les conduire au stade de pluripotence pour obtenir les cellules différenciées ou éléments figurés du sang.
Discipline de la biologie moderne qui étudie le fonctionnement d’un organisme, d’un organe, d’un cancer, etc. à l’échelle du génome, au lieu de se limiter à l’échelle d’un seul gène.
Ensemble de maladies héréditaires liées à la synthèse de l’hémoglobine des globules rouges. Cette pathologie est aussi connue sous les noms de maladies de Cooley ou maladies méditerranéennes. La béta-thalassémie est la plus répandue. Un des traitements est la transfusion souvent mensuelle avec élimination de la surcharge martiale (en fer) afin d’éviter l’hémochromatose et ses conséquences.
Thérapie cellulaire utilisant des cellules obtenues à partir d’un donneur.
Thérapie cellulaire utilisant des cellules obtenues à partir du patient lui-même.
Prévient ou traite les pathologies humaines par l’administration de cellules qui ont été choisies, multipliées et pharmacologiquement traitées ou modifiées en dehors du corps (ex vivo).
Utilise l’ADN ou l’ARN pour soigner ou prévenir des maladies. Selon la pathologie, cet objectif peut être atteint par exemple en délivrant aux cellules un gène fonctionnel qui remplace le gène défectueux à l’origine de la maladie ou un gène à action thérapeutique.
Voir Plaquette sanguine.
Maladie correspondant à une baisse importante du nombre de thrombocytes (plaquettes) incluant un risque d’hémorragie grave et imprévisible si ce taux n’est pas maitrisé. Causes principales : séquestration par la rate, production de plaquettes altérées. Les traitements sont en fonction des causes de la baisse du nombre des plaquettes.
Altération de la fonction des plaquettes sans diminution de leur nombre. On les classe en deux familles : les thrombopathies congénitales transmises génétiquement liées à la constitution des plaquettes et les thrombopathies acquises qui s’observent dans certaines pathologies telles que des insuffisances hépatiques, rénales ou concernant la moelle osseuse.
Pathologie également appelée phlébite correspondant à la formation d’un caillot de sang dans le système veineux.
Organe situé sous le sternum dans lequel s’effectue la maturation des lymphocytes T.
Du point de vue structurel, le tractus respiratoire comprend :
- Les voies respiratoires supérieures incluant la cavité nasale et les sinus associés, le nasopharynx, l’oropharynx, le larynx et la trachée,
- Les voies respiratoires inférieures incluant : les bronches, les bronchioles et les bronchioles terminales.
Transfusion de produits sanguins d’une personne à elle-même. Aujourd’hui, elle n’est pratiquement plus utilisée en France.
Maladie infectieuse et contagieuse due au bacille de Koch.
Rend compte de la taille moyenne des globules rouges à partir d’un hématocrite, paramètre aidant à poser un diagnostic. Il permet notamment le diagnostic de l’anémie.
Rétrovirus infectant l’humain et responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida), qui est un état affaibli du système immunitaire le rendant vulnérable à de multiples infections opportunistes.
Se dit d’un constituant du sang, plasma ou plaquettes, provenant d’un donneur qui subit un traitement chimique en vue d’inactiver les agents infectieux présents.
Maladie virale.
Fait partie du genre des flavivirus. Agent infectieux provoquant la fièvre du Nil Occidental, transmis par la piqure de moustiques infectés.
Transfusion du sang d’une espèce à une autre espèce ; dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de transfusion du sang d’animal à une personne.