Une distinction interne fédérale, qui traduit une volonté de remercier ceux qui ont nombre de fois donné leur sang et mené des actions de promotion du don de sang bénévole.
Dès sa création, une volonté affirmée pour remercier les donneurs
Dès 1951, afin de remercier ceux d’entre les donneurs particulièrement dévoués à la cause du don de sang, le président de la FFDSB Roger Guénin décide la création d’une distinction dite « Mérite du Sang ». Le ruban est alors rouge avec deux bandes latérales blanches et une bande médiane blanche. Remise lors du congrès ou de réunions d’amicales, cette distinction n’a aucun caractère officiel.
En parallèle de ce projet, le Bureau Fédéral effectue des démarches auprès des autorités compétentes pour un élargissement de l’attribution de l’insigne ministériel. Cette demande n’ayant pas abouti, la Fédération décide d’instituer une hiérarchie dans le Mérite du Sang :
- médaille de Bronze : cinq ans de don de sang.
- médaille d’Argent : douze ans de don de sang.
- médaille d’Or : vingt ans de don de sang.
Un travail laborieux est effectué pour identifier les candidats potentiels, qui ont connu les trois étapes suivantes de la transfusion : avant 1939, pendant la seconde guerre mondiale et après-guerre. Tout donneur, qu’il soit bénévole ou de garde, qu’il appartienne ou qu’il ait appartenu à ces deux catégories de donneurs peut prétendre à cette décoration.
La première remise officielle a lieu en 1953 lors du congrès de Biarritz.
Il est à noter que, dès la création du Mérite du Sang, la promotion est établie annuellement dans les premiers mois de l’année.
Dès 1954, une volonté pour la création d’un Ordre du Mérite du Sang
Le 11 mai 1954, reprenant les textes de diverses études, M. Charret, Député du Rhône, dépose une première proposition de loi. La dissolution de l’Assemblée Nationale du 1er décembre 1955 ayant stoppé l’application de ce décret, une nouvelle proposition de loi est déposée le 26 mai 1956, mais sans succès.
Le Mérite du Sang, une distinction interne fédérale
Reprenant alors le vœu émis par le Congrès de Royan 1962, le Conseil d’Administration de la Fédération décide alors qu’à compter du 1er janvier 1963, il existera une distinction interne à la Fédération qui prendra le titre de « MÉRITE DU SANG » et comportera différents grades : Chevalier, Officier et Commandeur.
Ces distinctions seront attribuées, tant en fonction du nombre de dons de sang effectués, que de l’activité de promotion du don et des actions au sein de la Fédération.
En effet, les donneurs ayant été contraints, pour raison de santé, d’arrêter le don de leur sang mais étant restés très actifs sur le plan « amicale », auront droit à cette distinction.
Un diplôme sera remis au récipiendaire en même temps que sa décoration lors d’une cérémonie amicale.
Il est toutefois important de ne porter cette distinction que lors des manifestations de « promotion du don de sang » et non lors de manifestations officielles pour qu’il n’y ait pas confusion avec les ordres nationaux ou ministériels.
j,ais donné mon plasma et mon sang durant toute ma vie,je viens d,avoir 71 ans mon dernier donc est du 15avril et je suis sortie sans mérite sans diplome ce n’est pas grave mais ça fait qu’elle que chose quand meme
Bonjour Mr MARTINS. Je suis donneur de sang depuis 1959 et depuis 24ans Président d’une ADSB cantonale .Je ne puis que vous féliciter pour votre parcours et j’espère que votre générosité fut récompensée par l’attribution des insignes or et argent délivrées par le Minitère de la santé.
L’attribution des Croix de Chevalier et Officier du mérite du sang, sont uniquement décernées aux Donneurs de Sang qui se sont en plus investis dans une ADSB comme Membres du conseil d’administration ou du bureau de cette même association.
En espérant avoir répondu à votre attente, je vous prie de croire, Monsieur MARTINS, en ma plus profonde reconnaissance.
Bonjour à tous, En lisant les commentaires précédents je ne m’étonne plus que les donneurs soient de plus en plus frileux quand on voit comme ils sont considérés par la suite, exemple ce monsieur qui a donné son sang pendant de nombreuses années et à l’arrivée rien !
Je pense qu’il est important que les donneurs soient récompensés par une médaille qui correspond au nombre de dons, avec une médaille qui doit pouvoir être portée à toute occasion dans les cérémonies diverses.
Pour avoir aussi donné mon sang pendant de nombreuses années j’ai reçu du ministère de la santé le diplôme de la médaille d’argent des donneurs de sang bénévoles (donc plus de 75 dons) sur le diplôme il est indiqué: »Le présent diplôme donne droit au port de l’insigne argent » et bien malin pourra me dire à quoi ressemble cet insigne ! J’ai même téléphoné à la grande chancellerie , réponse: »insigne inconnu » !
Alors que faut il penser ?
Cordialement
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) est toujours attentive aux reconnaissances apportées aux donneurs. En 2022, en accord avec l’EFS, la FFDSB avait émis des propositions pour l’attribution des diplômes de reconnaissance des donneurs de sang.
Ainsi, de nouvelles conditions d’attribution ont été fixées par Arrêté ministériel du 2 Mai 2002 qui a été publié au journal officiel le 5 Mai 2002.
Art. 1er.- Le dévouement des donneurs de sang bénévoles fait l’objet d’une reconnaissance spécifique au moyen des diplômes dont les conditions d’attribution, correspondant à sept niveaux distincts en fonction du nombre de dons effectués, sont les suivantes :
a) premier niveau : 3ème don (femmes) ou 5ème don (hommes) ;
b) deuxième niveau : 10ème don ;
c) troisième niveau : 25ème don ;
d) quatrième niveau : 45ème don (femmes) ou 75ème don (hommes) ;
e) cinquième niveau : 60ème don (femmes) ou 100ème don (hommes) ;
f) sixième niveau : 100ème don (femmes) ou 150ème don (hommes) ;
g) septième niveau : 200ème don et au-delà.
Cet Arrêté remplace le précédent qui n’avait que trois niveaux, sans différence entre les hommes et les femmes alors que les femmes ne peuvent pas donner aussi fréquemment que les hommes.
Les précédents diplômes étaient remis au nom du Ministre de la Santé alors qu’aujourd’hui ils sont au nom de l’EFS.
Ce n’est pas une reconnaissance accordée par la Grande Chancellerie.
Aujourd’hui, certains EFS ont du retard dans la remise de ces distinctions et ne veulent pas communiquer les coordonnées des donneurs aux associations pour respecter le Règlement Général de la Protection des Données.
La FFDSB réfléchit sur d’autres formes de reconnaissance mais pour l’instant ce dossier est suspendu.
Bien cordialement et merci de votre fidélité pour votre geste en offrant un peu de votre sang.
Bonjour à tous,
C’est avec plaisir que je constate que ce site vit et que la FFDSB répond. J’en profite donc pour communiquer ma réflexion.
Je souhaite intervenir sur deux sujets :
* la reconnaissance du don
* la discrimination masculine
Pour me présenter rapidement, approchant les 150 dons de sang total, je suis au 5ème niveau et bientôt au 6ème.
1) La reconnaissance
On nous répète tout le temps que nous sommes des héros et que nous sauvons des vies. Mais les vrais héros qui sauvent vraiment des vies reçoivent la légion d’honneur.
Soit l’héroïsme mis en avant par l’EFS est un pur exercice de communication, soit il n’est pas du tout reconnu par le pouvoir.
D’ailleurs, je constate que jadis comme aujourd’hui, la reconnaissance est purement interne et malheureusement pas externe. Quelle association, même la plus banale ne sait pas remercier les plus méritants de ses membres ?
La reconnaissance, pour être visible, devrait justement être extérieure à la communauté des donneurs.
Pour en finir sur le sujet de la légion d’honneur par exemple, les militaires et les magistrats la reçoivent automatiquement après 20 ans de service, sauf accident de carrière.
2) La discrimination masculine
Je sais que les hommes peuvent faire 6 dons de sang total par an contre 4 pour les femmes. Le ration de 50% supplémentaire exigé pour les hommes me paraît exagéré parce que :
* pour la course au compteur, le don de plasma est le plus efficace (24 dons par an, accessibles sans distinction entre les hommes et les femmes)
* même si on se limite pour une raison ou une autre au don de sang total (par exemple parce qu’il est le plus rapide ou parce qu’il est le seul pratiqué en collecte mobile), il est très difficile pour un homme de réussir à donner 6 fois dans l’année :
* compte tenu du délai de 8 semaines entre chaque don, ce qui ne laisse que 4 semaines de marge en tout pour l’année,
* compte tenu que les collectes mobiles s’organisent pour une fréquence de 3 ou 4 fois par an,
* compte tenu des nombreux ajournements temporaires.
Même en prenant rendez-vous en maison du sang d’un don à l’autre, c’est très rare que j’arrive à donner 6 fois dans l’année. En pratique, c’est plutôt 5 fois.
Heureusement, comme l’écrit Gérard Martins, ce n’est pas l’attente de reconnaissance qui motive des donneurs mais effectivement le secours du prochain.
Merci à ceux qui m’auront lu jusqu’au bout.
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) vous remercie chaleureusement de votre geste altruiste en donnant régulièrement votre sang.
Le Ministère de la Santé a défini à partir des propositions de la FFDSB une reconnaissance aux donneurs de sang avec des critères différents entre les hommes et les femmes et sur le nombre de dons. Les anciens critères se limitaient à 50 dons. L’EFS applique les dispositions définies par la tutelle mais n’est pas décisionnaire des conditions d’attribution.
Mais aucun système n’est pas parfait entre les donneurs de sang qui donnent plus fréquemment en aphérèse de plasma et ceux qui ne donnent qu’en sang total.
Quand les associations de donneurs sont associées au côté de l’EFS à ces remises de distinctions, le correspondant de presse publie généralement un encart de la cérémonie avec les noms des récipiendaires dans les publications locales.
Enfin concernant la Légion d’Honneur, c’est la Grande Chancellerie qui prend la décision sur proposition du Président de la République ou d’un Ministre en exercice.
Merci de contribuer à soigner ou sauver des malades.
Bonjour,
je découvre qu’il existe des distinctions en fonction du nombre de dons effectués. Lors de mon dernier don, l’infirmier m’a félicité d’en être à mon 91 dons.
Néanmoins, je n’ai jamais rien reçu ni été contacté pour quoi que ce soit. Même si ce n’est pas très grave, je m’aperçois que je ne suis pas le seul et que c’est bien dommage !
Bien évidemment, je ne fais pas cela pour une quelconque récompense, mais comme il a été dit auparavant, la récompense, aussi simple soit elle, participe aussi à faire venir certains vers vous.
Voilà, bonne journée et bien sûr je continuerai à donner temps que je le pourrai.
FA
Bonjour,
Les récompenses fédérales sont en effet peu connues du grand public. Si vous souhaitez que des donneurs réguliers correspondants qui répondent aux critères mentionnés reçoivent l’une de ces récompenses, vous pouvez en indiquer les noms auprès de l’union départementale (UD) de son département. Les coordonnées des UD sont indiquées sur la carte « Découvrez l’association la plus près de chez vous » en page d’accueil de notre site.
Merci de contribuer à soigner ou sauver des malades.
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) vous remercie chaleureusement de votre geste altruiste en donnant régulièrement votre sang.
Les amicales de donneurs de sang remettent régulièrement des diplômes avec un pins en forme de goutte de sang.
J’ai 77 ans et j’ai donné 320 dons du sang de 18 ans à 71 ans. Ne serait-il pas possible d’être décoré de l’Ordre National du Mérite.
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) vous remercie chaleureusement de votre geste altruiste en donnant régulièrement votre sang.
Si vous souhaitez recevoir l’une des récompenses mentionnées dans l’article, vous pouvez adresser votre demande auprès de l’union départementale (UD) de votre département. Les coordonnées des UD sont indiquées sur la carte “Découvrez l’association la plus près de chez vous” en page d’accueil de notre site.
Concernant la Légion d’Honneur, c’est la Grande Chancellerie qui prend la décision sur proposition du Président de la République ou d’un Ministre en exercice.
Merci d’avoir tant contribé à soigner ou sauver des malades.